La plupart du temps, les gens sont passionnés par le cinéma. Personnellement, j’ai une passion pour les avions de chasse. Cela ne date pas d’hier. Je me souviens que pendant des années, je ne suis jamais sorti sans avoir au moins un avion de chasse dans mon sac. Je jouais avec dès que j’avais quelques secondes de liberté et m’embarquais dans de complexes duels aériens. Si cette passion s’est un peu apaisée depuis, je n’ai jamais oublié cette promesse que je me suis faite : qu’un jour, je m’offrirais un vol réel. Ce que j’ai en définitive fait le week-end dernier, en effectuant un vol en Mirage. Et même si j’ai regagné le plancher des vaches depuis quelques jours, je crois qu’une partie de moi restera dans les nuages, à 700km/h. Les sensations que m’a procurées ce vol continuent de me hanter. Vous l’avez probablement déjà découvert par vous-même : il existe une énorme différence considérable entre la théorie et la pratique. Je connaissais depuis des années les émotions qu’apporte un avion de chasse : la pression des G qui vous fait peser près de 400kg, l’apesanteur que procure les G négatifs durant certaines acrobaties, vol en avion de chasse les hauts-le-coeur qui vous retournent l’estomac dans certains virages… J’avais beau savoir, je crois qu’on ne réalise pas vraiment : c’est lorsque l’on éprouve de telles sensations, on comprend que la théorie est bien peu de choses comparée. Certaines figures étaient si intenses qu’elles en devenaient pénibles. Et je dois avouer que, bien que j’aie adoré ce baptême, j’ai poussé un petit soupir de soulagement lorsque le pilote a annoncé qu’il était temps de rentrer ! Je commençais à être malade. Si vous adorez les expériences extrêmes, je vous conseille vraiment l’aventure. Je vous mets le site par lequel je suis passé pour ce vol, si vous vous sentez l’âme audacieuse.